mercredi 14 janvier 2009

Sarkozy continue d'avancer, ne reculons pas !


Sarkozy l'a affirmé, il continuera. A la rentrée 2010, une nouvelle réforme du lycée sera mise en place. Si les syndicats d'enseignants, de parents d'élèves et de lycéens ne sont pas d'accord, et bien ce sont des immobilistes. Il l'a répété, les gouvernements précédents ont abandonné cette réforme, il ne peut pas se permettre de l'abandonner. Il l'a répété, la société change, le lycée doit changer. Il l'a répété les syndicats ne viennent pas à sa conférence, ils ne veulent pas discuter. Voilà ses trois arguments, assénés depuis octobre et le début du projet de loi, qui justifieraient 80 000 suppressions de postes et une éducation au rabais.

On nous dit qu'il faut attendre, que nous ne pouvons pas nous mobiliser jusqu'à 2010, qu'un nouveau projet de loi n'est pas encore proposé. Ne voyez-vous pas qu'on nous annonce presque explicitement que cette réforme se fera sans nous ? On nous taxe d'immobilisme et nous ne représentons plus rien.

Ce qu'il faut maintenant c'est présenter. Présenter notre vision de l'éducation future ou alors démonter le "consensus " dont M.Sarkozy et M.Darcos sont très fiers. Il y aurait un consensus à la base du projet de loi. Nous aurions accepté un certain nombre de faits sur la réalité du lycée actuel. Des faits pas forcement erronés : hiérarchisation des filières, échec scolaire, orientation difficile, mais qui justifient des aspects de la réforme qui ne sont pas des résolutions logiques de ces problèmes. Je propose donc la création de réunions libres de lycéens sans aucune adhésion, ni organisation formelle, seulement une heure et un lieu où ceux qui ont des idées viendraient les exprimer. La proposition d'idée de réforme est fondamentalement politique, il ne faut pas refuser la politique, ce qu'il faut refuser ce sont les étiquettes et le prosélytisme.

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