vendredi 30 janvier 2009

Où est la concertation ?

Je viens d'apprendre à l'instant dans le Nouvel Observateur l'appel que vient de lancer Jacques Auxiette, président de région des Pays-de-la-Loire. Le ministre Xavier Darcos a demandé, par l'intermédiaire aux Recteurs d'académie, aux chefs d'établissements d'accepter des expérimentations dans leurs lycées. Expérimentations que viennent ni plus ni moins du projet de réforme sur les secondes, qui devait être "remis à zéro" selon les propres mots du ministre.
On peut se demander, comme appelle à le faire Jacques Auxiette, si la concertation qui se met en place dans chaque académie n'est pas un leurre du gouvernement ? La dite concertation est à peine lancée que le ministre lance déjà des expérimentations avant même les propositions lycéennes. Quelle est donc l'intérêt de ces "cahiers de concertation" que M. Descoings nous promet.
Il n'est pas utile de donner déjà les conclusions, mais c'est depuis le début du projet de réformes, à la suite de ces coups bas gouvernementaux que les discussions ne peuvent se faire dans un climat sain et M. Sarkozy de se plaindre ensuite qu'on ne peut pas discuter avec les lycéens.

lundi 26 janvier 2009

Que faut-il pour qu'il écoute ?

Notre président, car il semble qu'il ait plus de décision à prendre que le ministre de l'éducation et que cela va en s'aggravant, notre président semble ne vouloir entendre que lorsque l'on hurle, que faut-il pour qu'il écoute ?
Le mouvement de décembre l'avait fait décider du report de la réforme, il semblait dès les vacances de Noël penser que ce ne serait pas nécessaire. De nouveau il provoque les lycéens à Saint-Lo mais devant l'accueil il craint à nouveau un mouvement social dur et à nouveau il recule : il rencontrera des lycéens.
Il ne tarde pas pour qu'à nouveau le chef de l'État se repense seul aux commandes et de nouveau avance à marche forcée vers la réforme initiale.
N'oublions pas que sur les réductions de postes, que la précédente réforme semblait uniquement habillées, M. Sarkozy, M. Darcos et maintenant M. Descoing et M. Hirsch, aucun n'ont donnés de réponses claires.
Alors oui, nous progressons, oui, nous franchissons des étapes, oui, nous devenons des partenaires incontournables pour la réforme, mais, de grâce, ne laissons ni quelques élus se ventant d'une représentativité quelconque, ni M. Sarkozy et ces nouveaux ou anciens acolytes, nous dire qu'ils savent ce qui est bon pour nous, les lycéens.
Alors le 29 janvier, montrons nous, montrons notre pouvoir et puisqu'il n'y est plus que cela qui marche : faisons peur !